Présentation
Au cours de sa vie près d’une femme sur neuf sera concernée par le cancer du sein. C’est donc une pathologie très fréquente, qui est heureusement de mieux en mieux pris en charge par les différentes professions concernées.
Il y a de nombreux cas de figures dans la chirurgie du cancer du sein. Quand on doit enlever toute la glande mammaire, on parle de mastectomie ou de traitement non conservateur, quand on doit en enlever seulement une partie on parle de tumorectomie ou de traitement conservateur.
Parfois la peau et l’aréole sont préservées, et parfois ce n’est pas possible.
Quel que soit la chirurgie oncologique réalisée, elle peut laisser des séquelles importantes physiques et psychologiques.
La reconstruction mammaire, c’est donc une prise en charge globale qui englobe le fait d’écouter, de comprendre la demande de chaque femme ayant traversé cette épreuve, et de lui proposer les meilleurs options thérapeutiques, adaptées et personnalisées à son corps et à son histoire.
Schématiquement deux cas de figures se présentent :
- la reconstruction du sein est faite au même moment que la chirurgie du cancer (reconstruction mammaire immédiate)
- ou bien elle est proposée plus tard (reconstruction mammaire différée, ou secondaire).
Lorsqu’il faut apporter un volume pour « réparer » le sein, cela peut être réalisé le plus classiquement par quatre manières :
Il est indispensable que le chirurgien ait de l’expérience dans le domaine de la reconstruction mammaire, pour maitriser ces différentes techniques, pouvoir les combiner entre elles et pour proposer le plan de traitement le plus adapté à chaque femme.
Les cicatrices du lambeau de DIEP sont au niveau du ventre les mêmes que pour une abdominoplastie
Où sont les cicatrices ?
Le type et la place des cicatrices vont dépendre de l’histoire de la maladie, des cicatrices pré existantes, et de la technique que l’on propose.
- Si on choisit de traiter la gêne simplement par lipomodelage les cicatrices sont millimétriques et cachées dans des zones stratégiquement discrètes comme des plis pré existants. Il est parfois nécessaire de réaliser plusieurs séances pour obtenir la forme et le volume idéal.
- Si l’on doit poser une prothèse ou bien réaliser un lambeau, alors on s’arrange toujours pour que les cicatrices soient le plus discrètes possibles, dans des zones stratégiques qui sont dissimulables dans les sous vêtements.
Si une cicatrice est déjà présente, on la reprend souvent pour ne pas en rajouter une nouvelle.
L'intervention en pratique
- Consultation
- Rencontre avec le chirurgien où le temps nécessaire est pris pour écouter et comprendre vos attentes et votre demande.
- Information détaillée sur votre intervention : ses principes et son déroulement
- Création d’un dossier médical qui reprend vos éléments principaux de santé.
- Examen clinique adapté et ciblé aux zones concernées
- Bilan photographique
- Organisation du projet thérapeutique en fonction de vos attentes, et du plan de traitement qui a été réfléchi
- Opération
- Dessin des tracés le matin dans votre chambre, par le chirurgien
- Anesthésie : générale
- Durée : en fonction du plan de traitement
- Douleurs : modérées ou un peu plus importantes si une prothèse est posé
- Hospitalisation : en fonction du plan de traitement
- Post opératoire
- Pansement à domicile tous les 2 jours jusqu’à cicatrisation complète
- Reprise du travail : environ 14 jours
- Reprise du sport : progressive à partir de 1 mois
- Résultat : visible immédiatement mais définitif et optimal à environ 1 an
- Suivi : consultations proposées régulières, à environ 2 semaines, 3 mois et 6 mois
Photos avant/après d'une reconstruction mammaire
Le Dr. Falinower propose des photos avant-après de chirurgies esthétiques pour informer ses patients.
Ces exemples sont indicatifs, chaque résultat étant unique et dépendant d'une consultation personnalisée.
Reconstruction mammaire par lambeau de grand dorsal